U n Plan d’action 2021-2023 pour l’action publique (Fernandez Rodriguez, 2021) se fixant comme objectifs de traiter de la transparence des résultats et de la transparence autour du plan de relance ; une accélération du mouvement d’ouverture des données publiques (Abboub, 2021) ; une éclosion d’applis et d’actions pour renforcer la traçabilité des informations en ligne et notamment, celle des informations juridiques (Ambassadeur pour le numérique, s.d.) : autant d’actualités issues de tous horizons indiquant que le thème de la transparence n’a pas disparu des débats, bien au contraire. Enfin, ainsi que le souligne l’Unesco dans le cadre de l’Agenda 2030, la crise sanitaire a également renforcé le besoin de transparence (Unesco, 2020). Le sujet n’est pas nouveau : il domine l’espace public depuis la fin du XX siècle. La transparence est alors érigée en objectif politique (Cini, 2020) puis communicationnel (Catellani et al. , 2015). Mais l’avènement du big data ainsi que les dommages, non collatéraux, engendrés par l’épidémie de désinformation renouvellent les termes de l’équation.